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L’inclusion financière en question

Les dernières estimations du Fonds monétaire international ont porté sur une croissance de 3,1% en 2016, de près de 3,4% en 2017 et de 3,6% en 2018.
L’économie mondiale est confrontée à plusieurs défis qui empêchent la reprise de la croissance. En effet, l’investissement et la productivité demeurent encore faibles, ce qui se répercute négativement sur la croissance économique, même dans les économies avancées. C’est en ces termes que M. Chedli Ayari, gouverneur de la Banque centrale de Tunisie (BCT) et président du Conseil des gouverneurs du Fonds monétaire arabe, a commencé son intervention lors de la 40e session de la réunion de ce Conseil qui a eu lieu à Rabat, au Maroc, le 18 avril 2017.
Cette situation économique en crise a été, en outre, à l’origine du recul du produit intérieur brut, alors que la marge de manœuvre est devenue limitée, compte tenu de l’accroissement des niveaux de la dette publique. M. Ayari a indiqué, par ailleurs, que la faiblesse de la croissance du commerce international s’est répercutée négativement sur la capacité des pays en développement et les économies émergentes de stimuler la croissance et de favoriser la création de nouvelles opportunités d’emploi.

Les dernières estimations du Fonds monétaire international ont porté sur une croissance de 3,1% en 2016, de près de 3,4% en 2017 et de 3,6% en 2018.
L’économie mondiale est confrontée à plusieurs défis qui empêchent la reprise de la croissance. En effet, l’investissement et la productivité demeurent encore faibles, ce qui se répercute négativement sur la croissance économique, même dans les économies avancées. C’est en ces termes que M. Chedli Ayari, gouverneur de la Banque centrale de Tunisie (BCT) et président du Conseil des gouverneurs du Fonds monétaire arabe, a commencé son intervention lors de la 40e session de la réunion de ce Conseil qui a eu lieu à Rabat, au Maroc, le 18 avril 2017.
Cette situation économique en crise a été, en outre, à l’origine du recul du produit intérieur brut, alors que la marge de manœuvre est devenue limitée, compte tenu de l’accroissement des niveaux de la dette publique. M. Ayari a indiqué, par ailleurs, que la faiblesse de la croissance du commerce international s’est répercutée négativement sur la capacité des pays en développement et les économies émergentes de stimuler la croissance et de favoriser la création de nouvelles opportunités d’emploi.

Pour une relance durable de la croissance

Les principales priorités, selon M. Ayari, consistent à mettre en place des politiques économiques capables à relancer durablement la croissance. D’où la nécessité d’adopter des politiques financières rationnelles susceptibles non seulement de renforcer la croissance économique, mais aussi de contribuer à réduire les niveaux des disparités dans la distribution des revenus. Il s’agit aussi d’effectuer des réformes structurelles essentielles, en vue d’améliorer la capacité des marchés du travail et des produits. Les politiques monétaires doivent cibler, de leur côté, les déséquilibres internes et externes, tout en consolidant l’ouverture commerciale et en poursuivant les efforts visant la complémentarité économique.

Les dernières estimations du Fonds monétaire international ont porté sur une croissance de 3,1% en 2016 et de près de 3,4% en 2017. Il est prévu une croissance, toujours en progression, de 3,6% en 2018. Ces niveaux de croissance sont en deçà des prévisions formulées précédemment. Les derniers développements économiques constituent un défi et des opportunités en même temps pour le Fonds monétaire arabe, soucieux d’aider les pays arabes à faire face aux impacts du nouveau contexte économique. Il fournit l’appui nécessaire à ces Etats dans le cadre de la concertation technique pour la constitution des capacités. Le Fonds est encouragé à poursuivre son rôle en tant que centre de rencontres et de concertation entre les décideurs des politiques économiques qui sont chargés aussi d’examiner les dossiers prioritaires.

Le gouverneur de la BCT se réfère au rapport annuel du Fonds monétaire arabe pour indiquer qu’un développement important a été enregistré au niveau de ses activités sur le plan de l’appui financier et technique, et la constitution des capacités. Le Fonds a pu fournir des facilités aux Etats membres et à développer les initiatives d’appui technique. Il a élargi son rôle en tant que centre de rencontres, de diffusion du savoir à travers ses multiples activités, dont le nombre a augmenté. Parmi ces activités, des ateliers de travail, des sessions de formation organisés et suivis par le Fonds en question.

M. Ayari s’est dit satisfait du développement sensible enregistré au niveau de l’élaboration des documents et des rapports par le Fonds et, notamment, le rapport élaboré en collaboration avec le FMI et la banque mondiale sur «les impacts des procédures de correspondance des banques sur le secteur financier des Etats arabes». L’orateur a cité aussi le dernier rapport du Fonds monétaire arabe sur «le développement des régimes de retraite dans les Etats arabes», ainsi que le rapport périodique sur «les perspectives de l’économie arabe».

Les efforts du Fonds se sont traduits, de même, en tant qu’institution pionnière dans le renforcement de l’inclusion financière dans les Etats arabes. L’année dernière s’est caractérisée par plusieurs activités et la publication de rapports abordant, notamment, la question de l’amélioration des prestations financières. Il a été question de favoriser une meilleure culture financière et un encouragement de l’accès de la femme aux services financiers, ainsi que le lancement d’une nouvelle facilité destinée à la création de petites et moyennes entreprises. A noter qu’une journée arabe de l’inclusion financière a été décrétée le 27 avril de chaque année.

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